Malgré l’influence grandissante des musiques occidentales, la musique thaïlandaise traditionnelle conserve son importance auprès de la population.
Une tradition millénaire
Les historiens n’ont pas pu évaluer avec exactitude le moment où elle est né. Cependant, les 1ères données de cette musique remonte à la préhistoire, avec le Mahorathuek : un tambour de bronze.
À l’époque, les instruments suffisaient simplement à reproduire des sons plus ou moins différents selon les régions afin de communiquer parfois mais surtout afin d’accompagner les cérémonies et les rituels.
Avec le temps se sont instaurés des règles tacites strictes autour de cette musique, notamment quand est-ce que ces mélodies peuvent-elles être jouées. Ce sont ces règles qui ont permis à la musique thaïlandaise traditionnelle de perdurer dans le temps et de continuer à se transmettre de génération en génération.
Les différentes types de musiques
La musique thaï diffère selon les régions et les particularités régionales linguistiques. Actuellement, on en compte 6 principales :
- à l’ouest avec le « Shan »
- dans les régions montagneuses avec les « Colorés »
- au sud avec le « Siam »
- à l’est avec le « Nung »
- près du Mékong avec le « Lao »
- avec le « Kadai »
Les instruments de musiques
Comme c’est le cas dans les pays asiatiques, la musique traditionnelle thailandaise se caractérise par une majorité d’instruments à percussion. Elle est également composé de nombreux instruments à corde comme le Phin Pia, le Saw Duang, le Phin Namtao et le Saw Sam Sai.
Ces instruments sont faits de bois, de cuir ou de métal.